Cancer « Révolte embryonnaire », article d’Olivier Soulier

L’ARTICLE :

Je parle de Cancer « Révolte embryonnaire », c’est bien de cela qu’il s’agit.

Il y a presque un siècle Otto Heinrich Warbourg, chercheur Allemand et prix Nobel de médecine en 1931 découvre que le cancer se nourrit essentiellement de sucre qu’il fermente. A l’inverse des autres cellules, il utilise peu l’oxygène comme carburant.

Ce faisant il se rapproche du métabolisme des cellules embryonnaires.

Souvenez-vous que dans l’utérus l’embryon, baigne dans le sucre de l’endomètre, et le sucre fourni par la mère. Bien sûr, il y a l’oxygène, mais qu’il pompe activement dans le sang maternel grace à un coeur qui bat deux fois plus vite que celui d’un adulte.

Le sucre lui est fourni totalement passivement par la mère.

Alors imaginez, si vous reprochiez au monde et à la vie la situation que vous vivez, vous pourriez vous révolter en revenant à un métabolisme embryonnaire, pour reprendre les choses à la base. La fermentation du sucre se fait par la fonction de la mitochondrie embryonnaire. Nous savons aussi qu’elles sont génétiquement directement issues du patrimoine maternel.

Otto Warbourg avait raison, la voie métabolique est sûrement la plus importante pour le cancer. Seulement voilà, comme le dit Xavier Bazin, le drame est que quelques années plus tard Crick et Watson découvrent d’ADN, certes découverte importante mais qui fait quitter la voie de recherche métabolique. Watson, à la fin de sa vie, aurait dit qu’il s’était trompé et que la voie importante était la voie métabolique et pas génétique.

Tiens, ça nous rappelle Pasteur qui, à la fin de sa vie, relativise l’importance des vaccins en disant Claude Bernard avait raison, « le microbe n’est rien, le terrain est tout ».

Nous restons quand même à ce jour très entravés dans la recherche avec le tout génétique.

Nous l’avons vu avec le thème de l’autisme où l’on s’acharne à trouver des sensibilités génétiques plutôt que de comprendre l’aspect métaboliquement toxique de l’autisme.

 

Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 129