Cancer du sein, la faillite de la médecine moderne

Commentaire. Les mouvements Octobre rose pourraient bien avoir un aspect de septembre noir.

 “Selon la revue Cochrane, rapporte le Snjmg, pour une vie sauvée sur 2000 femmes dépistées par mammographie sur une période de 10 ans, il faut déplorer 200 fausses alertes (avec les effets psychologiques induits), 10 surdiagnostics (avec les traitements lourds qu’ils supposent : chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie) et un décès des suites des traitements.”

En fait, le dépistage du cancer du sein n’a pas réduit le nombre des mastectomies (quand on enlève le sein) et se pose une fois de plus la justesse et l’efficacité réelle des dépistages. Les femmes ont les seins et payent un lourd tribu, les hommes ont la prostate et ils sont légions à être mutilés suite à un dépistage de PSA bien que l’on sache que cela ne rajoute pas un jour de survie. Ils vont juste pisser dans leur culotte jusqu’à la fin de leurs jours en toute impuissance.

 

L’ARTICLE :

Octobre rose : « un naufrage de la santé publique » selon le Syndicat national des jeunes médecins généralistes (France)

Psychomédia – Publié le 31 octobre 2018

Dans le cadre d’Octobre rose en France, l’Institut National du Cancer (INCa), les autres agences sanitaires ainsi que le ministère de la Santé et le gouvernement « “communiquent sur le “dépistage” du cancer du sein avec des arguments non conformes aux données actuelles de la science” », dénonce le Syndicat national des jeunes médecins généralistes (SNJMG) dans un communiqué, le 31 octobre.

Lire la suite de l’article : http://www.psychomedia.qc.ca/sante/2018-10-31/octobre-rose-avis-critique

 

Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 228