Cancer de l’utérus : 420 médecins s’inquiètent des effets du Gardasil
Commentaire de Olivier Soulier.
Le Gardasil a t il été le vaccin de trop, avec le vaccin H1N1. Celui qui génère le ras le bol qui fait comprendre le trop du tout. Les statistiques montrent bien que les Français doutent de plus en plus. En fait la polémique s’accroit régulièrement sur ce vaccin aux très nombreux effets secondaires, mais surtout qui n’apporte qu’un très faible bénéfice. On sent bien que va venir le jour ou un vaccin sera retiré du marché comme dangereux. Mais depuis Staline nous connaissons la théorie des dominos. Quand l’un tombe, il emporte les autres.
Revenons encore un instant sur le Papilloma virus. Celui qui nous parle des grandeurs et servitudes de la relation amoureuse avec un autre qui n’est jamais ou que rarement celui ou celle que nous voudrions qu’il soit. Encore que, en y regardant d’un peu plus près, nous avons quand même de la chance de trouver un partenaire qui accepte de rejouer en couple à l’âge adulte notre histoire parentale et d’enfant.
Peut on vacciner contre cela, contre la vie ? La compréhension de la relation peut elle venir d’une seringue ? Un vaccin peut il nous éviter un épisode obligatoire de notre évolution. Peut être peut il bloquer, mais alors il ne fera que déplacer. Déplacer sur des effets secondaires. Déplacer vers d’autres pathologies souvent plus graves, dégénératives, des maladies chroniques. Car au fond échappe t-on à une évolution vers la compréhension ?
Intéressant de se souvenir aussi que c’est des suites d’un papilloma virus à localisation buccale qu’est décédé Freud. Le père de la psychanalyse n’aurait il pas intégré le sens de l’équilibre amoureux ? A suivre…
L’ARTICLE
Le Journal du Dimanche annonce que « 420 médecins réclament « une mission parlementaire » pour évaluer l’opportunité du vaccin censé prévenir le cancer du col de l’utérus. […] Parmi eux, la pneumologue Irène Frachon, le médecin blogueur Dominique Dupagne, plusieurs membres du collectif Formindep – tous connus pour leur indépendance vis-à-vis de l’industrie – de nombreux généralistes, quelques pédiatres et gynécologues ainsi que des pharmaciens et des sages-femmes (plus de 700 professionnels de santé au total) », précise le journal.
Le Journal du Dimanche observe en outre que « le Gardasil, destiné à prévenir certaines lésions précancéreuses du col de l’utérus, [est] au cœur d’un débat après le dépôt de 9 plaintes concernant des effets secondaires présumés ».
Le journal explique donc : « « Piètre efficacité » pour la population, « coût exorbitant » pour l’Assurance maladie, risque de faire reculer la pratique du frottis qui, elle, sauve des vies à coup sûr… Depuis 2008, une partie du corps médical conteste l’utilité de ce produit et celle de son concurrent, le Cervarix ».
Le Dr Philippe de Chazournes, président de l’association Med’Océan à La Réunion, « à l’origine de cette fronde », déclare que « le cancer du col concerne, dans nos pays riches, des femmes qui ne font jamais de frottis ».
« Deuxième critique : le vaccin ne serait pas un vrai miracle thérapeutique », note le journal, le Dr de Chazournes remarquant qu’« il n’est efficace qu’à 20% d’après les études cliniques ». Le Journal du Dimanche évoque « un point de vue partagé par la Haute Autorité de santé, qui, en 2007, a diagnostiqué une exagération commerciale : « l’efficacité en termes de prévention des cancers du col n’est pas établie », « l’intérêt de santé publique est modéré » ».
« Troisième argument massue des pétitionnaires : le prix (123 € la dose), très élevé, jugé « clairement atypique » par la Cour des comptes », continue l’hebdomadaire.
Le Journal du Dimanche relève que « toutes ces critiques sont réfutées en bloc par Sanofi Pasteur MSD. « Les agences sanitaires mondiales reconnaissent les bénéfices du Gardasil », a martelé à l’automne le laboratoire. […] Même fermeté de la part des autorités de santé qui jugent le vaccin « efficace » sur les lésions précancéreuses ».
« Mais certains parlementaires […] s’intéressent à ce dossier aussi politique que sanitaire : selon nos informations, à partir de 2006, une forte pression a pesé sur les gouvernements européens pour favoriser le vaccin fabriqué par l’Américain Merck et vendu en Europe par la coentreprise Sanofi Pasteur MSD », remarque le journal.
Le Parisien note aussi que « le Gardasil est dans le collimateur de nombreux médecins », et observe que « l’utilité du vaccin contre le cancer du col de l’utérus fait débat en France, où des patientes ont déjà saisi des commissions régionales d’indemnisation des accidents médicaux, pour des effets secondaires liés, selon elles, au [vaccin] ».
Libération relaie également cette « pétition [qui] met en cause le vaccin Gardasil » et « réclame une mission parlementaire pour évaluer «l’opportunité» du vaccin contre le cancer du col de l’utérus ». La Croix relève que « cette vaccination est recommandée par le ministère de la Santé pour toutes les filles âgées de 11 à 14 ans. Les autorités sanitaires souhaitent même doubler le nombre de jeunes filles protégées dans les 5 ans à venir ».
« Pour un certain nombre de médecins, toutefois, l’efficacité du vaccin n’est pas démontrée et ses effets indésirables ne sont pas à négliger », continue le journal, tandis que L’Humanité s’interroge : « Une mission parlementaire sur le vaccin contre le cancer du col de l’utérus ? ». (lire la pétition)
Date de publication : 31-03-2014
http://www.mediscoop.net/index.php?pageID=ff61d10bab8fefcff7e6d0ccc379f2cb&midn=6296&from=newsletter