Cancer de la prostate : un nouveau traitement issu de bactéries des fonds marins.
Commentaire. Des bactéries des fonds marins capables de tuer les cellules cancéreuses du cancer de la prostate.
« Un nouveau traitement non chirurgical du cancer de la prostate, dérivé d’une bactérie issue des fonds marins, serait capable de tuer toutes les cellules cancéreuses chez la moitié des patients testés, selon une nouvelle étude publiée dans la revue The Lancet Oncology ».
Il faut retenir de cela que la nature a tout prévu, le problème et la solution. La solution existe, à nous de la trouver.
Samuel Hahnemann, le fondateur de l’homéopathie, écrivait : « la nature dans sa sagesse a mis à notre disposition les remèdes pour les maladies qu’elle crée ». Il y a plus de 200 ans.
L’ARTICLE :
LA CHRONIQUE DU PR KHAYAT. Une molécule présente chez une bactérie des fonds marins serait capable de tuer les cellules tumorales de nombreux patients atteints d’un cancer de la prostate.
Des bactéries au fond des océans
Le nouveau traitement repose sur un médicament, le padeliporfine, issu de bactéries qui vivent au fond des mers. © Kim Preston / Rex Featu/REX/SIPA
Les dernières actualités de la recherche contre le cancer sont présentées pour Sciences et Avenir et en exclusivité par le Pr David Khayat, chef de service de cancérologie à la Pitié-Salpêtrière.
Un nouveau traitement non chirurgical du cancer de la prostate, dérivé d’une bactérie issue des fonds marins, serait capable de tuer toutes les cellules cancéreuses chez la moitié des patients testés, selon une nouvelle étude publiée dans la revue The Lancet Oncology. Le nouveau traitement appelé « thérapie photodynamique vasculaire ciblée » agit par la lumière : après avoir localisé précisément l’emplacement de la tumeur cancéreuse par IRM, le médecin injecte un médicament, le padeliporfine, issu de bactéries qui vivent au fond des mers. Inoffensives dans leur milieu naturel très sombre, ces bactéries deviennent toxiques à la lumière. Le médecin active donc le médicament par laser pour détruire les tissus de la tumeur au niveau de la prostate tout en épargnant les tissus sains.
Des chercheurs européens ont testé le traitement à travers l’Europe chez 413 patients atteints d’un cancer de la prostate à faible risque. Les résultats montrent que 49 % des patients ont été guéris (rémission complète) contre 13,5 % seulement dans le groupe témoin non traité. De plus, deux ans après le traitement, aucun homme ne rapportait d’effet secondaire sur l’activité sexuelle ou urinaire. Ce nouveau traitement serait donc capable de traiter efficacement les cancers de la prostate à faible risque (cancer localisé, limité à la prostate) en limitant les effets secondaires.
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/cancer/cancer-de-la-prostate-un-nouveau-traitement-issu-d-une-bacterie-des-fonds-marins_109564
Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 153