Publications par carole prost

Interdiction de la fessée : une interview cinglante d’Edwige Antier

Paris, le samedi 14 décembre 2013 – Le Conseil de l’Europe a récemment déploré la position de plus en plus isolée de la France. C’est en effet l’un des rares pays de l’Union européenne à n’avoir pas légiféré pour interdire les violences éducatives, soit les gifles, fessées et autres petites tapes. Campagne de sensibilisation, proposition de loi, pétition : les initiatives ont pourtant été nombreuses ces dernières années pour faire rentrer (avec douceur) la France dans le « droit chemin ».

Les microbes…

Commentaire d’Olivier Soulier : L’idée que je défend sur les microbes depuis 20 ans commence à prendre forme. J’ai développé ces idées dans le DVD « Les microbes ». Après les publications de « Science et Avenir » de février 2012 qui reprend l’idée d’origines bactériennes et microbiennes de la plupart des maladies. Voici un film qui humoristiquement nous […]

Le vaccin Gardasil visé par une plainte

Le Parisien s’interroge : « Un nouveau scandale sanitaire ? ». Le journal indique qu’« une plainte vient d’être déposée contre le Gardasil, un vaccin contre le cancer du col de l’utérus. Le «Journal du Dimanche» et «Sud Ouest» révèlent qu’une jeune femme de 18 ans a déposé plainte vendredi contre Sanofi Pasteur MSD, qui commercialise le Gardasil ».
Le Parisien précise « le motif de la plainte » : « atteinte involontaire à l’intégrité de la personne humaine », et note que « Dominique Maraninchi, le directeur de l’ANSM, est aussi visé par cette procédure. Trois autres plaintes devraient être déposées d’ici à 15 jours, annonce une avocate parisienne ».

Malgré la polémique, les vaccins anti-HPV restent recommandés…

Le Figaro remarque que « le Gardasil est au cœur d’une polémique depuis la plainte déposée vendredi par une jeune Landaise contre le laboratoire-fabricant Sanofi-Pasteur et l’Agence nationale de sécurité du médicament. Pourtant, les autorités sanitaires continuent à recommander la vaccination » contre le papillomavirus.
Le président du Comité technique des vaccinations, Daniel Floret, a ainsi déclaré hier que « le fait qu’il y ait une plainte ne prouve pas qu’il y ait un problème ».

Le retentissement foetal et néonatal de l’alimentation maternelle

L’impact de l’environnement sur la fonction de reproduction et sur la qualité des gamètes a fait l’objet de nombreuses publications. Ont ainsi été incriminés l’exposition aux polluants atmosphériques, à l’eau, au tabac, l’alimentation ou encore le mode de vie. Récemment, l’Institut de veille sanitaire a rapporté un déclin constant des paramètres spermatiques en 17 ans : diminution de 32,2 % de la concentration spermatique entre 1989 et 2005(1). S’il est difficile, au niveau individuel, d’agir sur la qualité de l’air ou de l’eau, ce n’est pas le cas du comportement alimentaire…

Non, boire du lait ne protège pas contre les fractures !

Les produits laitiers sont préconisés dans l’alimentation des enfants et des adolescents. En abuser ne serait pas bon pour la santé des os.

« Pour fortifier ses os, il faut consommer au moins trois produits laitiers par jour. » Ce dicton vieux comme le monde semble couler de source : riche en calcium, le lait renforcerait la structure des os. Une alimentation riche en laitages chez les enfants et les adolescents serait donc essentielle pour avoir une ossature bien solide et éviter les fractures.

Mais qu’en est-il vraiment ? Car bien que véhiculée de bouche à oreille depuis plusieurs générations, ce précepte n’est en réalité appuyé par aucune preuve scientifique et est de plus en plus critiqué par les nutritionnistes…

Cancer bronchique : 5 fois plus de suicides…

Aux Etats Unis, le cancer bronchique représente la première cause de décès par cancer, dans les deux sexes. Il est par ailleurs établi que le taux de suicide chez les patients atteints de cancer est plus élevé que dans la population générale.

La ‘superbactérie du sexe’ qui n’en est pas une…

Le Point s’intéresse à « une campagne médiatique venue d’Amérique [qui] laisse craindre la propagation d’une bactérie plus ravageuse que le sida. Qu’en est-il vraiment ? », s’interroge l’hebdomadaire. Le magazine explique que « depuis plusieurs semaines, la rumeur d’une « super bactérie du sexe » affole les réseaux sociaux. La bactérie H041 […] « serait bien pire que le sida, capable de tuer en quelques jours et de se propager rapidement d’homme à homme » ».

Helicobacter pylori dans l’enfance, les points sur le « i »

Helicobacter pylori (HP) est une bactérie qui colonise la muqueuse gastrique et provoque une gastrite active et chronique persistante source d’ulcères gastriques et duodénaux, facteurs de risque de cancers et lymphomes. L’infection survient habituellement tôt dans l’enfance, en particulier dans les pays pauvres et sa prévalence augmente avec l’âge, atteignant 65 % à l’adolescence alors qu’elle est en baisse dans les pays occidentaux mais non en Asie.

Les Etats-Unis se décident à bannir les ‘mauvaises graisses’

Le Monde constate qu’« après 30 ans de lobbying, de rapports, mais aussi de milliers de morts, les Etats-Unis sont sur le point d’éliminer de leur alimentation les «acides gras trans» artificiels […] utilisés notamment dans la composition des glaces, des pizzas surgelées, des margarines et autres gâteaux industriels ».

« Bipolaires, enquête sur le mal de l’époque »


C’est ce que titre Le Point sur sa couverture. Le magazine publie un dossier sur le sujet, relevant que « cette maladie touche 5% de la population. La bipolarité chamboule les humeurs, entre vertiges et abîmes, et fait de l’existence un parcours d’obstacles ».

Grande famille, nombreux germes et moindre risque de dermatite atopique !

Une diminution de l’exposition microbienne dans les premiers stades de la vie pourrait favoriser une dysrégulation immunitaire et le développement des maladies atopiques.
Des études sur l’animal ont montré que la tolérance orale est difficile à établir chez des animaux axéniques.
Des modifications du mode de vie (régime alimentaire, utilisation d’antibiotiques, augmentation de l’hygiène et diminution de la fratrie) peuvent influencer la microbiote intestinale.

Y a-t-il un contexte immunologique propice aux troubles de l’humeur ?

Coordonnée par des chercheurs de l’Université d’Aarhus (Danemark), une étude épidémiologique s’intéresse à « 3,56 millions de sujets nés entre 1945 et 1996 et suivis de Janvier 1977 à Décembre 2010 », et en particulier aux « 91 637 personnes hospitalisées pour des troubles de l’humeur » durant cette période, avec l’objectif d’évaluer l’incidence possible des affections auto-immunes et des infections sur le risque de troubles thymiques.