Au procès du Mediator, les « négligences » de l’ANSM
Commentaire :
Médiator Le procès.
Les négligences de l’ANSM. Pourquoi ne pas oser parler de corruption, active ou passive, de passivité coupable, puisque ça y ressemble au moins dans les conséquences. Et comment faire encore confiance aujourd’hui à cette institution.
Le très bon film « La fille de Brest » sur le travail extraordinaire de la pneumologue Irene Franchon est pourtant assez explicite.
Aujourd’hui Servier continue à se comporter comme si de rien était.
Et finalement on se dit que cela pourrait se reproduire.
La santé en France a besoin d’autorités dans lesquelles on peut avoir confiance.
L’article :
« L’autorité publique chargée de garantir la sécurité des médicaments est jugée pour « homicides involontaires » », indique Henri Seckel dans Le Monde.
« Depuis le 1er octobre, par la voix de ses représentants et de ses avocats, le laboratoire s’échine à convaincre qu’il ne pouvait pas savoir que le Mediator était dangereux », note le journaliste. Mais si le Médiator « a pu se maintenir aussi longtemps, ce n’est pas dû seulement à l’acharnement du laboratoire qui le fabriquait, mais aussi, selon l’accusation, à « l’inertie », aux « dysfonctionnements », aux « négligences parfois fort suspectes » de l’autorité publique », poursuit-il
« Contrairement au laboratoire, l’agence doit répondre d’une faute non intentionnelle. Alors que Servier est jugé pour « tromperie », « escroquerie », « trafic d’influence » et « homicides involontaires par violations manifestement délibérées », souligne l’article.
« Jusqu’à la fin du mois de novembre vont se succéder à la barre les dirigeants ayant occupé les postes clés de l’ANSM depuis sa création en 1993 », fait savoir Henri Seckel
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