Anxiété et dépression soupçonnées d’augmenter le risque de certains cancers
Commentaire. Le cancer d’origine psychique, la preuve ?
Anxiété et dépression favorisent la survenue des cancers, c’est maintenant prouvé comme nous le dit cet article. Nous, si j’ose dire dans les médecines dites « autres » ou alternatives, ça fait longtemps que c’est notre pain quotidien. Et si en fait anxiété et dépression étaient avec les cancers issus d’une même cause, d’un même mouvement de l’être, cela commencerait par l’anxiété, puis la dépression de ne pas réussir à solutionner le problème rencontré et cela finirait par un cancer comme lieu de somatisation finale face à une gravité qui n’a pas trouvé sa solution. Tout cela vient avec cette étude, montrer la cause psychologique des maladies et même du cancer. Alors avis aux sceptiques.
L’ARTICLE :
Anxiété et dépression sont associées à une augmentation du risque de cancer et notamment dans certaines régions comme la prostate, le pancréas ou encore le sang. C’est ce que montre une étude parue dans le BMJ.
Anxiété et dépression semblent avoir un pouvoir prédictif sur le site de survenue d’un cancer. C’est ce que montre une étude parue dans le BMJ. Les auteurs ont analysé les données de 16 cohortes anglaises et écossaises dont les suivis prospectifs ont débuté entre 1994 et 2008.
Elles comptaient 163.363 hommes et femmes de plus de 16 ans au moment de l’inclusion qui ne présentaient pas de cancer et rapportaient eux-mêmes leur état psychologique en utilisant l’échelle GHQ-12 (general health questionnaire). En moyenne, ces personnes ont été suivies 9,5 ans pendant lesquels 4353 personnes sont décédées par cancer.
A chaque fois, les auteurs recherchaient la localisation cancéreuse. Ils ont constaté que par rapport aux personnes présentant la meilleure santé psychologique avec un score GHQ-12 compris entre 0 et 6, le taux de mortalité par cancer était significativement plus élevé chez les personnes souffrant de stress, anxiété ou encore dépression (score de 7 à 12) avec une hausse du risque relatif de 32% y compris pour les cancers non associés au tabagisme (+45%).
Le risque relatif de cancer colorectal était également plus élevé (+84%), mais également celui des cancers de la prostate (X2,42), pancréas (x2,76), de l’œsophage (x2,59) et enfin la leucémie (x3,86).
Référence : G David Batty et al.
Psychological distress in relation to site specific cancer mortality: pooling of unpublished data from 16 prospective cohort studies
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Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 151