« Allergie au gluten : et si c’était un virus… »
Commentaire. L’allergie au gluten serait due à un virus, et devinez quoi ? On va chercher un vaccin ! Un jour nous aurons un vaccin par maladie et des centaines de vaccins à faire à nos enfants. Reste à savoir s’ils vont les supporter. Notre sytème immunitaire peut réagir assez bien à quelques demandes de réactions préventives par des vaccins si ceux-ci sont en nombre modérés et « propres ». Mais nous avons vu qu’au delà d’un certain nombre cela devient plus difficile. Notre système immunitaire n’est pas infini dans sa capacité de réaction.
Vous pouvez éduquer un enfant en lui apprenant que le feu brûle « attention c’est chaud ». Mais si vous lui dites en permanence attention ceci et cela toute la journée, il risque de bugger et de ne plus vous écouter. Le système immunitaire c’est la même chose.
La vieille idée du microbe responsable de tout n’a pas fini de fleurir.
Cette nouvelle sur l’origine virale issue d’un article de la revue Science, se retrouve cette semaine dans de nombreux journaux, Le Parisien, Le Figaro, 20 minutes.
Personne ne parle des techniques de culture où le blé est validé uniquement sur son taux de protéines, le gluten. Cette exigence est liée aux techniques de panifications industrielles qui exigent un fort taux de gluten. C’est peut-être là qu’il faut aller chercher la cause de l’intolérance au gluten. Dans les manipulations génétiques incessantes qui confrontent nos organismes à des messages immunitaires qu’ils ne comprennent plus et vis-à-vis desquels ils se révoltent dans une forme d’intolérance.
Que cette révolte aille chercher l’aide d’un microbe serait logique. Et se vacciner ne consisterait pas à bloquer un mode réactionnel sain, avec comme conséquence logique des risques de déplacements sur d’autres maladies, souvent allergiques et auto immunes.
Quand on envisage un vaccin, il faut se poser la question des effets en cascade sur l’équilibre de la vie. Il peut très bien être bien toléré, mais déplacer les problèmes sur un autre secteur de la santé.
Regardez le film : « Manger plus pour se nourrir moins » de Maëlle Joulin.
Le monde évoque quand même les modes de préparation du gluten moderne. Le traficotage des types de blé.
Osons poser la question, à quoi ça sert tout cela, si ce n’est de faire plus d’argent, sans se soucier des effets destructeurs ?
Napoléon disait, « gouverner c’est prévoir », nous en sommes loin.
L’ARTICLE :
Le Parisien indique que « l’allergie au gluten, à l’origine de la maladie cœliaque, une pathologie de l’intestin grêle, pourrait être provoquée par un virus ».
Le journal relève en effet que « selon une étude publiée dans […] Science, un certain type de virus intestinal – appelé réovirus – peut être très néfaste pour le système immunitaire et créer des conditions favorisant un trouble auto-immune, la maladie cœliaque en l’occurrence ».
Le quotidien explique que « ces réovirus peuvent faire surréagir le système immunitaire au gluten, une protéine qui est déjà difficile à digérer. La plupart des enfants mangent leurs premières céréales contenant du gluten vers l’âge de 6 mois, quand leur système immunitaire continue à se former et est encore très vulnérable aux virus ».
Le Dr Bana Jabri, directrice de recherche à l’université de Chicago, remarque ainsi que « certains enfants avec des caractéristiques génétiques particulières, sont plus sensibles à ces virus qui peuvent laisser des séquelles intestinales durables ».
Le Parisien observe que « grâce à cette découverte, les enfants ayant un risque élevé de développer la maladie cœliaque pourraient être un jour vaccinés ».
Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 161