Alcoolémie au volant, pas plus bas ?
L’incidence des accidents de la route graves a nettement diminué au cours des dernières décennies. Il n’en demeure pas moins qu’ils restent une préoccupation importante pour les autorités. La conduite en état d’ivresse constitue un risque majeur d’accident, avec un « effet-dose » relatif au taux d’alcoolémie. Certains travaux ont montré que le risque de blessure mortelle était multiplié par 1,74 pour chaque augmentation de 0,02 % du taux d’alcoolémie.
Dès 1936, la Norvège a introduit une limite légale d’alcoolémie au volant. D’autres pays ont suivi, en Europe, Amérique du nord, Japon et Australie, limitant à 0,5 g/l, 0,8 g/l ou 1 g/l, parfois moins,le taux d’alcoolémie maximum pour prendre le volant. La commission européenne préconise un seuil de 0,5 g/l. Au Royaume-Uni toutefois, la limite légale a été fixée à 0,8 g/l en 1967 et n’a pas bougé depuis. Seule l’Écosse a abaissé ce seuil en décembre 2014. Cette réduction fait l’objet d’une évaluation dont les résultats sont publiés dans le Lancet. Les auteurs ont procédé à une comparaison « avant-après », sur le nombre hebdomadaire d’accidents de la route en lien avec l’alcool survenus entre janvier 2013 et décembre 2016.
[…]
Lire l’article au complet : https://www.jim.fr/medecin/actualites/medicale/e-docs/alcoolemie_au_volant_pas_plus_bas__175579/document_actu_med.phtml