Agressions sexuelles par les femmes le dernier grand tabou
Commentaire. A l’heure de Meetoo et de Vanessa Springora, alors que Harvey Weinstein passe en jugement, plus grand chose n’arrêtent les révélations de relations sexuelles imposées ou pédophiles. Le père Preynat passe aussi en jugement et le cardinal Barbarin a payé de sa tiare, sa complaisance ou son manque d’action. Et c’est une bonne chose.
Reste une chose, les agressions sexuelles commises par des femmes !
Dans cette étude on voit bien que si officiellement elles représentent 2% ; en réalité c’est 12% soit 90% des agressions commises par des femmes marquées de déni, et d’obstruction. Pas rien !
Nous sommes là face à un problème d’archétype. Dans l’inconscient collectif, la femme, la mère, sont synonymes de douceur et de protection. Alors comment imaginer une prédatrice à part de façon très caricaturale auprès d’un Dutrou et d’un Fourniré. Et encore pas seule.
Seulement voilà, ça existe et de façon beaucoup plus importante qu’on ne le pense.
Pour tout le monde si on peut concevoir un homme violent ou prédateur, une femme cela jette un tel trouble que la plupart ne veulent même pas le voir.
Il va falloir réviser ces classiques si nous voulons que les choses changent.
A ce propos allez visiter le site : www.violenceféminines.com
Et abonnez vous à la lettre que fait tous les mois Dominique Mathey, psychologue qui connait bien le sujet et fait un travail extraordinaire pour dénoncer le dernier tabou.
L’ARTICLE :
Les agresseuses sexuelles, une problématique taboue et sous-estimée
DixQuatre – par Olivier Kaestlé
Le sujet est tabou, meilleure raison pour en parler. Sans doute parce qu’elles restent sous représentées en comparaison de leurs « confrères » masculins, les agresseuses sexuelles attirent peu l’attention des médias. Il faut dire que ces derniers, d’une campagne de « sensibilisation » à une autre, ne savent représenter les femmes qu’en tant que victimes d’agressions sexuelles. Le rôle de prédatrices leur est rarement reconnu.
Par Olivier Kaestlé
Je n’ai pas de statistiques sur le sujet, mais je note une nette surreprésentation médiatique de cas d’agressions sexuelles impliquant des femmes dans la presse anglophone en comparaison de sa contrepartie francophone. Les médias d’expression française sont-ils plus frileux sur le sujet ou les femmes francophones, plus vertueuses ?
Lire la suite de l’article : https://dixquatre.com/2020/01/18/les-agresseuses-sexuelles-une-problematique-taboue-et-sous-estimee/?fbclid=IwAR26KYq9uTSwrnOXpDFlrsLvTY5wa5VVq1J27lb7cbEtY6fFbNZhxV_XKUM
Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 281