Additif alimentaire E171 : les premiers résultats de l’exposition orale aux nanoparticules de dioxyde de titane

Commentaire.  E171 Dioxyde de Titane, la bombe à retardement, bien pire que l’amiante.

Un nouvel additif très dangereux et pourtant présent un peu partout. 

Peinture : le fameux blanc de titane, Pigment White 6 (PW6), ou CI 77891, mais aussi comme agent opacifiant pour toutes les teintes : papier, plastiques, céramiques, médicaments, dentifrices, chewing-gums, fromages industriels, pâtisseries, confiseries, crèmes solaires, résines de synthèse.

Plusieurs études récentes, dont le très sérieux INRA, le Huffingtonpost et la revue « Que Choisir », confirment son action sur le système immunitaire et son rôle cancérigène pour le cancer du colon.

C’est une véritable bombe à retardement.

« Que choisir » avait déjà sonné l’alerte en 2011 en le comparant à l’amiante.

Le Pr Gilles Eric Séralini, nous explique que les nanoparticules ont des formes moléculaires qui ne sont ni reconnues, ni gérables par notre biologie. Elle agissent aussi à des niveaux qui ne sont pris en compte par les études épidémiologiques selon les techniques classiques.

Des sortes d’OVNI totalement incontrôlables.

Ils risquent d’être bien plus dangereux et ingérables que l’amiante. Assez pour l’interdire.

 

L’ARTICLE :

Des chercheurs de l’Inra et leurs partenaires1 ont étudié les effets d’une exposition orale au dioxyde de titane, un additif alimentaire (E171) utilisé de façon courante, en confiserie notamment. Ils montrent pour la première fois chez l’animal que le E171 pénètre la paroi de l’intestin et se retrouve dans l’organisme. Des troubles du système immunitaire liés à l’absorption de la fraction nanoparticulaire de l’additif ont été observés. Par ailleurs, les chercheurs montrent qu’une exposition orale chronique au E171 induit de façon spontanée des lésions prénéoplasiques dans le côlon, un stade non malin de la cancérogenèse, chez 40% des animaux exposés. De plus, le E171 accélère le développement de lésions induites expérimentalement avant exposition. Ces résultats témoignent d’un effet initiateur et promoteur des stades précoces de la cancérogenèse colorectale, sans toutefois permettre d’extrapoler ces conclusions à l’Homme et pour des stades plus avancés de la pathologie. Ces résultats sont publiés dans Scientific Reports le 20 janvier 2017.

http://presse.inra.fr/Communiques-de-presse/Additif-alimentaire-E171

 

Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 151